La pollution dans les piscines peut être divisée en plusieurs types principaux : chimique, organique et biologique. Voici une explication détaillée des quelques unes.
Pollution chimique :
La polution chimique provient de la qualité physico-chimique de l’eau de remplissage et d’appoint, ainsi que des réactifs utilisés pour traiter l’eau. Exemples :
– Inhalation de produits de désinfection comme le chlore ou le brome, ce qui peut être dangereux en cas d’exposition massive.
– L’irritation oculaire causée par les chloramines, des composés formés par la réaction entre le chlore et les matières organiques.
Pollution organique :
Elle est principalement due au contact direct entre les baigneurs et l’eau, notamment à travers l’utilisation de produits comme les huiles solaires et les cosmétiques. Ces substances organiques peuvent interagir avec les produits de désinfection de l’eau pour former des sous-produits nocifs et inconfortables pour les baigneurs.
Pollution biologique ou bactériologique :
La pollution biologique qu’en a elle, est introduite dans l’eau par les baigneurs eux-mêmes. Elle est principalement constituée de germes provenant des sécrétions corporelles des baigneurs, protégés par une couche muqueuse qui les rend résistants aux désinfectants. Les germes se retrouvent à la surface de l’eau où ils s’accumulent. Les origines de cette pollution bactériologique proviennent de plusieurs sources :
– Les baigneurs qui apportent des contaminants tels que les squames de peau, les urines, la sueur, etc.
– Les non-baigneurs (ou les baigneurs avant déshabillage) qui introduisent des contaminants via leurs chaussures.
– L’eau d’adduction, bien que rarement, en fonction de sa qualité et de sa source.
– La pollution atmosphérique et le vent, surtout pour les piscines en plein air.
– Les produits chimiques de traitement de l’eau ou d’entretien, en cas d’utilisation incorrecte.
En conclusion, la gestion de la pollution dans les piscines nécessite une compréhension approfondie de ces différentes sources pour maintenir une qualité d’eau sûre et agréable pour les utilisateurs. Cela implique des pratiques appropriées de désinfection, de gestion des produits chimiques et de surveillance constante de la qualité de l’eau.